Système de détection d'intrusion Sujet parent

Le pare-feu comprend également un système de détection d'intrusion (SDI). Lorsqu'il est activé, le SDI peut contribuer à identifier des signatures dans les paquets réseau indiquant une attaque du endpoint. Le pare-feu peut empêcher les intrusions bien connues suivantes :
  • Fragment trop important : Attaque de déni de service dans le cadre de laquelle un pirate dirige un paquet TCP/UDP surdimensionné sur un endpoint cible. Par conséquent, la mémoire tampon du endpoint peut déborder, ce qui risque de bloquer ou de redémarrer le endpoint.
  • Ping of Death : Attaque de déni de service dans le cadre de laquelle un pirate dirige un paquet ICMP/ICMPv6 surdimensionné sur un endpoint cible. Par conséquent, la mémoire tampon du endpoint peut déborder, ce qui risque de bloquer ou de redémarrer le endpoint.
  • ARP conflictuel : Type d'attaque dans le cadre de laquelle un pirate envoie à un endpoint cible une requête de protocole de résolution d'adresse (Address Resolution Protocol ou ARP) avec des adresses IP source et de destination identiques. Le endpoint cible s'envoie continuellement une réponse ARP (son adresse MAC) et dès lors se bloque ou plante.
  • SYN Flood : Attaque de refus de service dans le cadre de laquelle un programme envoie plusieurs paquets de synchronisation TCP (SYN) à un endpoint cible, celui-ci envoyant alors continuellement des réponses d'accusé-réception de synchronisation (SYN/ACK). Cela peut épuiser la mémoire du endpoint et finalement bloquer ce dernier.
  • Fragment de chevauchement : Similaire à une attaque Teardrop, cette attaque de refus de service envoie des fragments TCP de chevauchement à un endpoint cible. Par conséquent, les informations de l'en-tête sont écrasées dans le premier fragment TCP qui risque alors de passer à travers le pare-feu. Le pare-feu peut ensuite autoriser les fragments suivants contenant du code malveillant à se frayer un chemin vers le endpoint cible.
  • Teardrop : Similaire à une attaque de fragment de chevauchement, cette attaque de refus de service a trait à des fragments IP. Une valeur de décalage prêtant à confusion dans le deuxième fragment IP ou dans un fragment ultérieur peut provoquer le blocage du système d'exploitation du endpoint récepteur lorsque celui-ci tente de réassembler les fragments.
  • Attaque par fragment minuscule : Avec ce type d'attaque, un fragment TCP de petite taille force la première en-tête de paquet TCP dans le fragment suivant. Cela peut amener les routeurs filtrant le trafic à ignorer les fragments suivants qui peuvent contenir des données malveillantes.
  • IGMP fragmenté : Attaque de déni de service qui envoie des paquets d'IGMP fragmentés à un endpoint cible, lequel ne peut pas les traiter correctement. Cela peut bloquer ou ralentir le endpoint.
  • Attaque LAND : Type d'attaque qui envoie à un endpoint cible des paquets de synchronisation IP (SYN) dont les adresses source et cible sont identiques. Celui-ci s'envoie alors en retour un accusé-réception de la synchronisation (SYN/ACK). Cela peut bloquer ou ralentir le endpoint.